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Dans cette situation de crise grave, les choses qui étaient normales hier ne peuvent plus être tolérées aujourd’hui. André Guy, qui n’est pas retenu après sa pige de six mois malgré son rôle décisif dans le parcours victorieux ; et Velimir Naumović, qui repart en Belgique deux ans après l’avoir quitté. Deux titulaires quittent le club, à savoir Georges Calmettes, arrivé un an auparavant, et le polyvalent Jean-Claude Lavaud après huit saisons de présence au club. L’effectif n’a que peu évolué à l’intersaison, le seul changement majeur étant le remplacement du défenseur central Georges Jazdzyk par le solide Zygmunt Chlosta. Il ne sera guère inquiété par la perspective de la relégation cette saison, d’autant que seul le 18e et dernier descendra directement, quand le 17e disputera un barrage. Titulaire en début de saison, il devient remplaçant à la mi-saison pour finalement ne plus jamais être sélectionné. Après une conquête rapide d’un siècle, les frontières ne bougent plus jusqu’au XIe siècle.

Après avoir tranquillement et logiquement disposé des amateurs de Calais et Niort, Jean Prouff et ses hommes tombent en huitième de finale sur le Stade de Reims, tombé en D2 une saison auparavant. Après une saison 1969-1970 compliquée, le Stade rennais peut s’attendre à vivre un exercice 1970-1971 tout aussi difficile. Sète ne compte en effet qu’un petit point d’avance et une différence de buts défavorable alors qu’il reste encore trois matchs à jouer pour l’OM, aucun pour Sète. Vainqueur de Sedan par 3 buts à 1 lors de cette deuxième finale, le Stade rennais remporte la première coupe de France de son histoire, son premier titre majeur sur la scène nationale. Tenants du titre en Coupe de France, les Rennais n’y auront pas réédité leur exploit de la saison précédente. Après la victoire en Coupe de France, les voyants sont de nouveau au vert pour le Stade rennais, qui va disputer pour la seconde fois une coupe européenne.

Après sa victoire en Coupe de France et sa quatrième place en championnat, le Stade rennais a la lourde tâche de confirmer. La saison 2021-2022 se conclut avec un bilan mitigé pour le club avec certes une note positive avec la main mise sur la Coupe de France en finale face au FF Yzeure AA, mais aussi une seconde place au tableau du championnat de France avec 11 points d’écart sur le rival lyonnais. Ces derniers militent pour une hausse des salaires, la mise en place du contrat à temps ne liant plus à vie le joueur et le club et une amélioration des conditions de retraite. Côté arrivées, le club mise plus que jamais sur les espoirs régionaux. La première finale s’étant terminée sur un score nul, une deuxième finale est jouée, trois jours plus tard, le 26 mai, toujours au Parc des Princes. Trois jours après la finale, le Stade rennais retrouvera l’OL, cette fois en championnat, route de Lorient.

Au soir de la cinquième journée de championnat, le Stade rennais UC pointe même en seconde position derrière l’AS Saint-Étienne. Conséquence de la victoire en Coupe de France, le Stade rennais s’ouvre la porte de compétitions auxquelles il n’avait encore jamais goûté auparavant. Sa victoire de la saison précédente lui donne le droit de disputer le Challenge des champions face à l’Olympique de Marseille, et la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe. L’Olympique de Marseille se dresse face aux Rennais en demi-finale. Les choses sérieuses reprennent avec un quart de finale piégeux face à l’OGC Nice, qui a perdu de sa superbe depuis ses titres des années 1950, mais qui fait la loi en Division 2. Sérieux, les Rennais écartent sans coup férir les Azuréens au Stade Vélodrome de Marseille (5 – 2). Fin avril, ils retrouvent devant leur route l’AS Saint-Étienne menée par Robert Herbin, en demi-finale au Parc des Princes. Auparavant, Jean Prouff et ses hommes avaient une nouvelle fois échoué au premier tour de la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe, chutant de façon honorable (1 – 1 à domicile à l’aller, 0 – 1 au retour à Ibrox Park) face aux Glasgow Rangers, futurs vainqueurs de l’épreuve.